Armored Brigade Nation Pack: France - Belgium Steam CD Key
FRANCETout comme la saignée de la Première Guerre mondiale a convaincu l'armée française de la prévalence de la puissance de feu sur la manœuvre, la défaite de la France par l'Allemagne en 1940 l'a également poussée vers une guerre mobile similaire. À partir des années 1950, l'armée française a commencé à expérimenter des structures organisationnelles visant à faciliter la manœuvre rapide sur le champ de bataille, notamment la brigade Javelot et la 7e Division Mécanique Rapide, finissant par être normalisées sous la Division Type 1967. Cependant, des pénuries d'équipement moderne, causées en partie par la crise économique du début des années 1970 et les dépenses liées à la dissuasion nucléaire française, signifiaient que les divisions mécanisées qui devaient suivre le nouveau modèle divisionnaire étaient constituées très lentement. Bien que la France ne fasse officiellement plus partie de la structure de commandement de l'OTAN depuis 1966, il y avait une compréhension, formalisée par des exercices conjoints réguliers en Allemagne de l'Ouest, que la France viendrait en aide à l'OTAN en cas d'attaque du Pacte de Varsovie.Une caractéristique frappante des formations françaises des années 1970 est l'importance accordée aux tanks en raison de leur mode d'opération souhaité. Leurs tactiques étaient plus proches des régiments de cavalerie blindée américains (ou, en effet, de leur propre Division Légère Mécanique d'avant la Seconde Guerre mondiale) car elles n'étaient pas destinées à tenir une position. Comme les DLM de 1940, les régiments mécanisés devaient agir comme les dragons portes précédents, localisant et retardant l'ennemi et préparant la situation pour une contre-attaque des régiments de tanks. Cependant, au cours des années 1980, les forces de manœuvre lourdes ont vu une augmentation proportionnelle de l'infanterie, à travers l'attachement de divisions d'infanterie motorisée aux quartiers généraux de corps, l'ajout de régiments d'infanterie équipés de VAB aux divisions d'infanterie et une augmentation du nombre de compagnies d'infanterie dans les régiments mécanisés. La France a choisi de mécaniser presque toutes ses unités en utilisant des véhicules blindés relativement légers et à roues pouvant être transportés par voie aérienne ainsi que parcourir de longues distances sur des routes de mauvaise qualité et en tout-terrain (par exemple, en Afrique subsaharienne). Bien qu'ils n'offrent pas le même niveau de protection que les chars de combat principaux, les unités de blindés à roues de l'armée française fournissent une puissance de feu considérable, souvent équipées de canons de 90 mm voire de 105 mm.BELGIUMEn tant qu'hôte de l'OTAN depuis 1967, la Belgique a toujours accordé une grande importance à son rôle de partenaire fiable et crédible. Malgré la taille réduite de sa population et ses engagements coloniaux demandent, la Belgique a réussi à contribuer de manière significative à la défense collective de l'OTAN en déployant la moitié de son armée en Allemagne de l'Ouest en tant que membre du Ier Corps belge. Le reste de l'armée était constitué des Forces Intérieures responsables de la défense du territoire national, composées d'unités de l'armée régulière qui seraient renforcées en temps de guerre par la gendarmerie locale et les forces de réserve. De plus, les Forces Intérieures étaient soutenues par un régiment de parachutistes d'élite comprenant deux bataillons d'infanterie aéroportée et un bataillon de commandos. Cependant, une grande partie de son équipement était obsolète ; son principal char de combat, le Leopard 1(BE), datait des années 1960 et ses véhicules de transport de troupes M75 et AMX-13 Mod 56, ainsi que ses hélicoptères Alouette II, étaient presque des pièces de musée des années 1950. Néanmoins, l'armée belge a bénéficié d'un modeste programme de rééquipement au cours des années 1980, modernisant ses véhicules de transport de troupes blindés et son artillerie, augmentant le nombre de missiles antichars et remplaçant la plupart des avions de chasse de l'armée de l'air par des appareils modernes. Néanmoins, l'Armée belge de la guerre froide reste une faction très intéressante et stimulante.Caractéristiquesdeux nouvelles factions : la France et la Belgiqueune nouvelle carte : les Ardennes, centrée autour de Bastogneplus de 200 unités au total